Bienvenue sur le blog de Noëlla Cailly

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AVIS DES LECTEURS

 

 

Article de Mme Hélène Arvel, romancière, publié le 15/02/2013 

 

La fille de l’eau

 

 Fille de mariniers, Noëlla Cailly, enrichie de leur culture et forte de ses connaissances, a su, au travers d’un roman fluide et prenant, nous faire partager cette vie pleine de contraintes dans ces milieux fermés que sont les péniches, en décrivant avec justesse, le rude et acharné travail des hommes et celui non moins dur de leurs femmes qui élèvent les enfants et aident leurs maris dans des conditions difficiles. Mais l’auteure a su aussi nous faire apprécier l’entraide, l’amitié des mariniers, leur vie simple et pourtant si riche de souvenirs sur tous les pays traversés, les contacts avec les « gens d’à terre », la cellule familiale protégée, malgré l’obligation, pour les enfants, de faire leurs classes en internat. Mais « La fille de l’eau », c’est aussi un éclairage neuf sur l’évolution du trafic sur les canaux depuis la guerre, la reconversion des hommes avec la diminution du nombre des péniches et leur utilisation. Au travers de ce roman, nous apprenons aussi le travail de l’éclusier et la place de sa femme auprès de lui en toutes circonstances. C’est une incursion instructive dans ce monde souvent méconnu et pourtant si attachant, qui nous est dévoilée ici avec beaucoup de sincérité.

Hélène Arvel

 

 

 

    

Article de Mr Marcel Cordier, écrivain et chroniqueur littéraire, paru dans l'Echo des Vosges le 21/02/2013 

 

 

* la fille de l'eau (auto-édition, 302p. 19,50 euros) est le huitième livre de Noëlla Cailly qui, en quinze chapitres, nous conte la vie d'une famille de mariniers. Le style est simple à l'image de ces héros du quotidien. L'action du roman se situe essentiellement en Lorraine, autour de Marie, née en 1941 sur la péniche arrêtée sur le canal de la Marne au Rhin (178 écluses !) à Varangéville. Sa mère Pélagie, dont l'adolescence fut difficile, est une "frêle petite femme", comme pour tous les bateliers ou mariniers ("c'est la même chose") "vivant sur l'eau et sur terre" saint Nicolas est son saint patron. L'auteur sait de quoi elle parle : elle-même est la fille de mariniers qui "prennent tous leur métier à cœur", éclusiers compris. On découvre une adorable grand-mère, l'oncle Raymond et tante Zelma, l'usine Solvay, le tunnel de Mauvages et les chantiers Munier à Frouard. Marie épouse l'éclusier Louis. Elle va travailler aux tissages Boussac puis dans sa boutique-épicerie de Varangéville. Elle sait qu'il faut pardonner, travailler avec acharnement et que "l'on ne peut être heureux qu'en partageant", malgré la mort, la maladie et les souffrances.Un livre de vie, un document rare sur un métier méconnu dans une époque toute récente et révolue.* 

Marcel Cordier. 

 

 

  

Article de Mr Jean Castelli écrivain - historien déposé sur son blog le 01/03/2013 

 

La fille de l'eau.

 

Lors de vos promenades le long des canaux navigables, vous vous êtes sans doute interrogé sur la vie des mariniers au passage d'une péniche. Ces gens que vous trouvez mystérieux par ce qu'ils ne font que passer. Vos questions demeurent ! Ne vous privez pas de la réponse : Noëlla Cailly dans son dernier livre, "La Fille de l'eau" vous décrit leur vie,de façon simole avec coeur et bien documenté. Qui pouvait mieux le faire, elle est descendante de plusieurs générations de mariniers et née sur une péniche. Ne vous privez pas de cette lecture enrichissante. Ce qui m'a m'a fait encore plus regretter leur raréfaction.  

Jean Castelli. 

 

 

 

Photo et Article de Mr Serge Beyer, poète lorrain, publié le 6 février 2018 


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La fille de l’eau

  Je viens de terminer ma balade fluviale au milieu de tes mots, à respirer l’odeur  du canal. Si si , celle de ses eaux, de ses berges , est reconnaissable ! Elle a le parfum de la nostalgie et des rêves de partance…En principe, j’ai du mal à prendre du plaisir dans la lecture de descriptions détaillées, mais là, dès les premières pages et tout au long de ton livre, j’ai aimé les parcourir et même à m’y ancrer comme à des bollards  ressurgissant d’un lointain passé.  Pour bien des raisons, je crois que, petit, je ressemblais à cette Marie enfant…J’ai même eu peur de l’orage jusqu’à environ treize ans, âge où  j’ai pu en avoir une approche plus scientifique ! Cela pour avoir vu, vers six ans,  la foudre tomber  à quelques mètres et enflammer un tas de foin, en rentrant d’une sortie le long de la Meuse  sous un orage violent …avec un instituteur  totalement paniqué. Entre passages et chapitres historiques, voire pédagogiques, sociologiques, géographiques, cette fille de l’eau m’a conduit bien au-delà de l’houle et de l’hiloire pour traverser des moments de rudesse, de tendresse…des moments de vie en fait ! J’y ai retrouvé  des gens que j’aurais pu croiser, que j’avais  certainement rencontrés, mes jeux de mômes, mes pensées, mes rêves, ce monde des adultes qui ne comprenaient rien à celui des enfants qu’ils n’avaient sans doute jamais  été. J’y ai reconnu des odeurs, des voix, des images, des phrases. J’y ai revu les forains, les laveuses que j’ai eu également l’occasion de côtoyer régulièrement. Mais c’est surtout moi que j’ai rejoint au long des pages…Marie est restée à terre…Aujourd’hui on ne « déchire « plus guère de péniches à Conflans, Solvay est coté au CAC 40…J’aime toujours autant monter à bord, pour quelque raison que ce soit, vivre un éclusage, ou rêver assis sur les pavés d’un quai , qu’il soit au bord de l’Ourq , de la Meuse ou de toute autre voie fluviale…

Serge Beyer

 

 

 

 

 

 

Article de RChris déposé le 24 avril 2018 sur Babelio.

 

 

 

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 LE TEMPS DES MOISSONS 

 

Après avoir fait mon lacavore (soupe d'orties et salade de boutons de pissenlits du jardin), j'ai voulu faire "localecteur" lorrain en lisant une histoire de proximité géographique (Varangéville). Cela se passe en 1910 à 1925, cependant la guerre ce sera celle d'Armand, prisonnier de guerre. à son retour, les séquelles perdureront et agiront durant cette période de prospérité économique des années 20. 

L'histoire est bucolique. La vie pourtant monotone est joyeusement idéalisée. J'ai passé un bon moment de lecture. 

 

 

 

Lire pour le plaisir

 

 

· Coucou Les forces du destin 316 pages Noëlla Cailly

Mon avis : Jeanne grandit dans une famille ou les coups et les reproches sont malheureusement trop réguliers. Elle ne peut faire d'études car sa mère à besoin d'une paie supplémentaire pour la nourrir. Jeanne va travailler comme couturière jusqu'à ce qu'elle rencontre Pierre et décide de changer de vie. Elle va reprendre les études, avoirs ses diplômes sans difficultés. Son mari, est un homme doux et compréhensif qui l'aide dans ses études et ses projets. Malheureusement certains projets sont dures à réaliser. Vont-ils y arriver ? Comment vont-ils surmonter les épreuves que la vie va mettre sur leur chemin ? Une magnifique couverture pleine de douceur. Une belle histoire avec des personnages principaux attachants. L'auteure nous embarque totalement grâce à sa description des lieux (y étant déjà allée, j'ai reconnu les lieux décrits). Nous faisons un saut dans le temps car beaucoup d'événements qui se sont passés dans ces années là sont inclus dans l'histoire. Ce n'est pas le premier roman que je lis de cette auteure et j'aime beaucoup sa plume. Résumé : Le XXe siècle demeure une époque riche en événements historiques qui ont marqué profondément le destin de la planète. Fin des années cinquante, Jeanne est une élève brillante, mais sa mère lui refuse de poursuivre ses études : elle doit travailler pour participer aux dépenses du foyer, dans lequel la violence de son beau-père explose de plus en plus souvent. Le destin a placé Pierre, futur instituteur, sur le chemin de Jeanne, et il est bien décidé à aimer et à soutenir sa conjointe pour qu’elle se réalise enfin pleinement. Grâce à lui, Jeanne va pouvoir reprendre une formation et s’orienter vers un métier où elle pourra venir en aide aux plus démunis. Un autre de ses vœux serait de devenir maman pour offrir tout l’amour qui lui a tant manqué pendant l'enfance...mais, les forces du destin ne semblent pas en avoir décidé ainsi. À moins que…

 

 

 

Les forces du destin

 

Bonjour Noëlla, j'ai lu ton livre en pratiquement une journée. C'est un livre facile à lire, car ton style est à la portée de tous. Je l'ai beaucoup aimé, car l'histoire (le fil rouge) comme on pourrait dire est une histoire que beaucoup de monde vivait à cette époque où les jeunes filles étaient prédestinées à être mère et tenir le foyer, Un destin tout tracé par nos parents sans savoir ce que les enfants désiraient le plus ! Mais c'était souvent par manque d'argent. Un recueil qui est aussi une histoire, une évolution du temps passé, avec des références sur les grandes avancées en France et dans notre région, j'ai appris des choses en le lisant, car trop jeunes, je ne me rendais pas compte de tout cela. Merci pour cette belle écriture, qui rappelle des souvenirs de ceux qui ont façonné cette époque pour que nous puissions vivre la nôtre ! Sylviane 

 

 

 

LA FILLE DE L'EAU  

 

Bonjour, quel retour en arrière , dans ce qui fut ma "première vie" , cette enfance au bord de l'écluse que vous évoquez dans votre livre ! J'ai retrouvé tous ces repères qui ont jalonné mes premières années . Merci , merci ! J'ai adoré et pas seulement parce que tout ça me "parlait" ! J'ai bien aimé votre écriture et les références historiques qui m'ont appris pas mal de choses : entre autres l'existence de bateaux lavoirs ! J'attends que mon amie Christelle ait lu les Héritiers pour m'y plonger ! Belle journée à vous et merci encore pour ce beau moment de lecture .

Belle et très poétique évocation du monde de la batellerie ! Je conseille vivement La fille de l'eau qui parle tellement bien des mariniers et des éclusiers !!!😊 Marie-Martine

 

 

 

Très joli poème que la vie du marinier au long cours, comme La Fille de de l'eau, un roman captivant, où tu m'as entraînée. Merci chère Noella et à bientôt pour découvrir ton nouveau bijou. Elisabeth

 

 

 

 

 

 

 

Qu'en pensez-vous ?   

 

Une critique littéraire bonne ou mauvaise fait toujours avancer.   

 

        


 

 

 

    



01/03/2013
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